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Le coton, l'or blanc du Mali

La Filière Textile

Le coton tire son nom de l'arabe « el kutun ».
C'est est une fibre naturelle végétale, comme le lin ou le chanvre.

Le coton, une culture polluante

La culture du coton est l’une des plus polluantes du monde : si elle n’occupe que 2,4% des terres arables mondiales, elle absorbe à elle seule environ 11% des pesticides et 25% des insecticides utilisés dans le monde. Deux à trois milliards de dollars sont dépensés annuellement pour les achats de pesticides, ce qui représente un coût énorme pour les finances et l’environnement. Ces dépenses ont tendance à augmenter d’année en année car les «nuisibles» ont développé avec les années, une réelle résistance à ces produits. Souvent cultivé en monoculture et récolté mécaniquement, le coton appauvrit les sols, obligeant à recourir aux fertilisants.

Depuis un demi-siècle, le détournement de l’eau au profit de la culture du coton, au moyen d’un système d’irrigation inefficace, a asphyxié la mer d’Aral, qui était alors, par la taille, le quatrième lac du monde.

Champ coton Mali

La mer d'Aral en septembre 1989 (gauche) et en août 2003

Le coton est le troisième consommateur d'eau d'irrigation de la planète, après le riz et le blé, avant le maïs et les fruits et légumes. Plus de 50% du coton cultivé dans le monde est irrigué. L’irrigation et l'utilisation d’intrants chimiques provoquent la salinisation des terres qui incite à recourir à plus d’engrais. Au Kazhastan, elle a conduit à la disparition de la mer d'Aral.

La récolte mécanisée, pratiquée aux Etats-Unis et dans les cultures de coton irriguées, nécessite l’emploi de régulateurs chimiques de croissance et de défoliants.

Champ coton Mali

Fleur de coton du Mali

Le coton malien, naturellement moins pollué et moins polluant

Au Mali, la culture du coton est caractérisée par :
- les faibles capacités des paysans à financer les intrants et donc à les utiliser;
- une culture pluviale qui limite la consommation des eaux et l'appauvrissement des sols dûs à la salinisation;
- une rotation des cultures qui permet l'alternance de cultures vivrières pour la consommation des ménages et la vente sur les marchés locaux;
- une récolte à la main qui garantit un coton plus propre et n'agresse pas les sols.

Parce qu'il consomme moins de produits chimiques que les cultures irriguées et les récoltes mécanisées,
parce qu'il n'est pas une mono culture,

le coton malien est naturellement moins polluant et moins pollué.

Le coton malien, une qualité reconnue

La récolte manuelle confère au coton malien une élasticité et un taux de neps (nœuds sur la fibre) inférieur à celui de ses concurrents. La qualité de la fibre du coton malien est reconnue et appréciée des filateurs internationaux. Récolté à la main, le coton malien est naturellement plus propre car exempt de débris végétaux. Enfin, très peu mécanisée, la culture du coton malien est une activité créatrice d’emplois qui a un fort impact social.

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